E 8 : Devenir adulte

Source : RF studio

Dans ce monologue, je me plonge dans une introspection questionnant le sens et la signification de devenir adulte. Je suis saisie par cette constante impression de ne pas avoir encore atteint pleinement cet état d’être, et cela suscite en moi une quête passionnée pour découvrir le marqueur qui transformera ma perception des choses.

J’observe le monde qui m’entoure et je me demande : qu’est-ce qui fait de quelqu’un un adulte ? Est-ce une question d’âge, de responsabilités, ou quelque chose de profondément ancré en nous ? Je ressens le besoin de trouver cette réponse, de comprendre ce qui me manque pour embrasser pleinement ma propre maturité.

Chaque étape de la vie apporte son lot de défis et de transitions, et il est parfois difficile de savoir si nous avons réellement franchi le seuil de l’âge adulte. C’est une quête personnelle et introspective qui m’amène à réfléchir à mes responsabilités et à mes actions. Je cherche des signes, des expériences ou des accomplissements qui me feront ressentir que j’ai véritablement atteint ce stade de maturité tant recherché.

Cette quête ne se limite pas à une simple question existentielle, elle est également une invitation à explorer mon évolution en tant qu’individu. 

L’épisode est disponible ici :

Episode 8

E 7 : La vraie femme africaine

Dans la société africaine, le concept de la « vraie femme africaine » est souvent évoqué pour définir un idéal féminin spécifique. En fin d’année 2020, la journaliste Bintou Mariame a créé le hashtag #VraieFemmeAfricaine, qui a rapidement fait le tour d’Internet. Aujourd’hui, nous souhaitons revenir sur ce phénomène pour mieux comprendre ce que signifie réellement être une « vraie femme africaine ».

Ce terme soulève de nombreuses questions et invite à une réflexion sur les normes culturelles et les attentes qui pèsent sur les femmes en Afrique. Des témoignages, nous allons explorer les différentes interprétations et perceptions de cette notion selon les personnes. Il est important de remettre en question les idées préconçues et les stéréotypes liés à cette définition figée de la féminité africaine. 

Alors qu’est ce qu’une vraie femme africaine ?

L’épisode est disponible ici :

Episode 7

E 6 : Comment vivre son chômage en étant un africain en France

Source : energepic.com

L’invitée qui a tenu à rester anonyme partage à travers son récit, les moments extrêmement difficiles qu’elle a vécu et faisant face à des épreuves déchirantes et à une profonde solitude.

Au cours de cette discussion, elle ouvre son cœur et nous dévoile les réalités impitoyables de la vie de jeune femme afrcaine au chômage en France, ainsi que les défis auxquels elle est confrontée pendant cette période. Elle aborde également les moments de désespoir et les difficultés émotionnelles auxquelles elle doit faire face dans sa solitude. Mais ce n’est pas qu’une histoire de tristesse et de souffrance. L’invité parle également des ressources et des soutiens qui l’aident à sortir de cette situation précaire. Elle partage les étapes qu’elle franchit pour se reconstruire, trouver l’espoir et se relever avec courage. Surtout comment la foi à été son moteur et lui permis de se relever. 

Ne manquez pas cette discussion profonde et inspirante. C’est une opportunité de comprendre de l’intérieur les défis auxquels les jeunes diplômés peuvent se retrouver dans la précarité et de découvrir la résilience et la force humaine qui émergent de ces expériences difficiles.

Nous vous encourageons vivement à vous abonner à notre podcast pour ne pas manquer cet épisode poignant. Et surtout, n’hésitez pas à partager cette conversation autour de vous.

Episode disponible ici :

Episode 6

E 5 : Comment vivre son chômage et quels enseignements en tirer

Source : Ron Lach

Dans cet épisode, plongez dans mon récit intime en tant que jeune diplômé confronté à la désillusion. Je partage ouvertement les difficultés auxquelles j’ai été confronté pour trouver un emploi, ainsi que mon expérience de harcèlement sexuel lors des entretiens d’embauche. Les conséquences ont été dévastatrices sur ma santé mentale, menant à une période de dépression.

Cependant, au-delà de ces épreuves, je vous livre également quelques conseils précieux que j’ai acquis tout au long de cette période de ma vie. J’explique comment j’ai réussi à surmonter ces obstacles, à me reconstruire et à trouver une nouvelle perspective. Les leçons que j’ai apprises m’ont apporté une force intérieure et une détermination renouvelée.

Rejoignez-nous dans ce voyage de découverte, de résilience et de croissance personnelle en l’écoutant.

L’épisode est disponible ici :

Episode 5

E 4 : JACQUES

Source : Marina Hinic

Dans cet épisode, plongez-vous dans l’histoire inspirante de Jacques, un jeune ingénieur en aéronautique originaire du Congo. Jacques nous livre un récit captivant, mettant en lumière à la fois son parcours professionnel et les défis auxquels il a été confronté dans sa vie.

Au cours de cette discussion sincère et profonde, Jacques partage avec nous sa passion pour l’aéronautique et les aspects fascinants de son travail. Mais au-delà de son travail, Jacques nous invite à découvrir son voyage personnel, depuis son Congo natal jusqu’à son pays de résidence actuel. Il aborde les défis auxquels il a été confronté en tant qu’immigrant, les barrières qu’il a dû surmonter, et comment il a réussi à s’épanouir malgré ces obstacles.

Cette conversation à cœur ouvert nous offre également un aperçu précieux de la vision de Jacques sur la vie. Il y partage ses réflexions. Alors que Jacques nous guide à travers son parcours professionnel et personnel, nous rappelle l’importance de la résilience. 

L’épisode est disponible ici :

Episode 4

E 3 : MOURCHID, ENTRE VIE DE SALARIAT, D’ÉTUDIANT ET D’ENTREPRENEUR

Source : Nappy

Bienvenue dans cet épisode captivant du podcast ! Aujourd’hui, notre invité spécial est Mourchid, un homme aux multiples talents. D’origine bénino-congolaise, Mourchid est à la fois entrepreneur, étudiant et salarié. Au cours de cette discussion, il partage son expérience de vie entre le Bénin et le Congo, ainsi que son parcours entrepreneurial.

Mourchid nous plonge dans son histoire unique, en nous dévoilant les défis et les joies qu’il a rencontrés en jonglant entre deux pays et en évoluant avec deux identités. Il partage ses réflexions sur la richesse des cultures, les traditions et les enseignements qu’il a tirés de sa double appartenance.

En se concentrant sur l’entrepreneuriat, Mourchid nous livre un aperçu des difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux entrepreneurs. Il ne manque cependant pas de souligner les moments de bonheur, de fierté et de réussite qui ponctuent le parcours entrepreneurial.

Au-delà de son propre cheminement, Mourchid partage généreusement les leçons apprises tout au long de sa vie, en particulier celles qu’il aurait aimé connaître plus tôt. Ses conseils précieux et sa sagesse inspirante sauront éclairer les jeunes auditeurs, les encourageant à poursuivre leurs rêves et à surmonter les obstacles qui se dressent devant eux.

Ne manquez pas cette conversation fascinante avec Mourchid, un homme passionné qui incarne la persévérance et le courage. Que vous soyez intéressé par l’entrepreneuriat, la découverte de nouvelles cultures ou tout simplement en quête d’inspiration.

L’épisode est disponible ici :

Episode 3

E 2 : KELVIN

Découvrez Kelvin, un jeune entrepreneur audacieux, créatif et passionné de nouvelles technologies, de gestion de produits et même de pastèques (oui, vous avez bien lu 🤪). Depuis son plus jeune âge, son rêve ultime a été de devenir astronaute, et il poursuit cet objectif avec détermination chaque jour.

Dans cet épisode captivant, nous explorons les défis inhérents à la croissance, le fardeau des responsabilités et la pression sociale auxquels Kelvin a dû faire face. Il partage également les défis uniques rencontrés en tant qu’entrepreneur, et comment il les surmonte avec créativité et persévérance.

Si vous souhaitez en savoir plus sur les réflexions de Kelvin, ses aventures entrepreneuriales ou même discuter avec lui, vous pouvez le contacter sur son blog passionnant, www.kelvinagentk.com. Préparez-vous à être inspiré et motivé par ce jeune entrepreneur passionné et déterminé qui repousse les limites et poursuit ses rêves avec passion.

L’épisode est disponible ici :

Episode 2

E 1 : MISS K

source : besson Lee

Dans cet épisode de podcast, Miss K nous ouvre les portes de son intimité sans aucun filtre. Elle se livre avec une franchise désarmante sur les différentes facettes de sa vie, abordant des thèmes aussi percutants que la fugue, la cigarette et l’alcool. À travers son récit sans langue de bois ni hypocrisie, elle explore les choix qu’elle a faits tout au long de son parcours, reconnaissant que certains d’entre eux n’ont pas toujours été les plus judicieux. Cependant, elle affirme avec conviction que ces expériences ont été des éléments essentiels dans la construction de la femme forte et déterminée qu’elle est devenue aujourd’hui.

Dès son jeune âge, Miss K a pris son envol, quittant précocement le cocon familial pour se retrouver entourée d’amis parfois peu recommandables. Elle ne cache rien de ses errements passés, évoquant même une douloureuse tentative de suicide. Mais au-delà de ces sombres moments, elle fait également le point sur les instants de bonheur qui ont émaillé son existence, tels que sa réussite au BEPC, qui reste pour elle une étape marquante et fière de son parcours.

Cette introspection sincère l’amène à revoir le chemin qu’elle a parcouru jusqu’à présent. À travers ce podcast, Miss K offre un regard rétrospectif sur sa vie, dévoilant les leçons tirées de ses erreurs tout en célébrant les moments de joie et de succès.

Bienvenue dans cette deuxième partie captivante et introspective consacrée à Miss K, une femme qui a su tracer son propre chemin malgré les épreuves et qui nous incite, à travers son récit, à nous interroger sur nos propres vies et les leçons que nous pouvons en tirer.

L’épisode est disponible ici :

Episode 1, partie 1

Episode 1, partie 2

OUI JE LE VEUX

Je suis une jeune femme congolaise qui a vécu dans une société où les parents ne nous parlaient pas des rapports hommes- femmes. Étant l’aînée je n’avais pas non plus de grande sœur pour m’aiguiller sur ces thématiques. Quand j’avais des interrogations je devais les enfuir au fond de moi ou aller en parler à mes copines plus expérimentées. Poser la question dans la sphère familiale c’était recevoir des blâmes dans le meilleur des cas, si non une terrible punition bien piquante. Alors l’instruction sentimentale a été construite au travers des films et des conversations entre amis. Je rêvais d’histoires de cœur à la Disney princesse ou calquer sur les scénarios des films romantiques que je consommais.

Les romances obéissent généralement au même schéma. Deux protagonistes se rencontrent, c’est l’amour au premier regard. Ils vivent quelques turbulences qui les éloignent l’un de l’autre puis finissent par se retrouver et échanger un très beau baiser. Les scènes qui m’intéressent aujourd’hui dans le cinéma, ce sont les scènes du baiser. Dans la majorité des scénarios, ça se passe de façon instinctive. L’acteur principal se rapproche de sa partenaire, la serre très fort et puis les deux se lancent dans l’acte. C’est donc ça qui a représenté la normalité à mes yeux durant de nombreuses années. Mon âme d’enfant voulait absolument la même chose. 

Des années plus tard, la vie m’a confronté à un autre schéma que je n’avais jamais connu auparavant. Il y avait ce jeune homme qui me faisait ressentir des papillons dans le ventre depuis un moment. Je pensais littéralement à lui plus souvent que de manger. Il était mon rêve éveillé et la lumière qui illuminait mes journées. Un soir, il m’avait invité chez des amis pour une fête d’anniversaire. Pendant que la soirée battait son plein, à un moment donné nous nous sommes éclipsés. Nous étions assis devant le portail de son ami l’un à côté de l’autre admirant des passants quand il m’a posé la fatidique question. Est ce qu’il pouvait m’embrasser ? Mon cerveau a eu un bug durant quelques secondes avant que je ne réponde un « NON » sec. L’atmosphère est devenue froide tout d’un coup et j’ai fini par lui demander de me raccompagner chez moi. J’étais en colère qu’il ait osé poser la question. Il devait simplement le faire. Bien que j’attendais ce petit bisou depuis des mois j’avais dit non parce qu’à mes yeux ce n’était pas normal de demander. C’est quelque chose qu’on devait simplement faire c’est tout. Par sa demande il avait gâché ce moment que je voulais romantique. Me poser la question c’était briser tout ce qu’il y avait de beau dans l’acte. Je rêvais qu’on m’attrape par la taille avec fougue comme je l’ai toujours vu dans les films, pas une demande aussi insipide et ringarde.

Comme tout ado qui se respecte, j’en ai parlé le jour suivant à l’une de mes meilleures amies de l’époque. Elle m’a dit que ce mec était bizarre et c’était un Pecks – dans le jargon congolais ça signifie un homme mou ou pas courageux -. Je ne voulais pas être la jeune fille qui fréquentait un mouilleur. Je voulais un vrai gars, pas un qui ne pouvait même pas me faire un bisou sans me demander. Quel affront de demander ce genre de chose à une femme ? Ne voyait-il pas les films ? Ne discutait-il pas avec ses amis ? Pourquoi avait-il ressenti le besoin de faire ça ? 

Je raconte cette histoire aujourd’hui parce que je réalise que pendant une bonne partie de ma vie on ne m’avait pas enseigné le consentement dans une relation de couple. Que ce soit dans les films, par mes amies ou encore dans le cercle familial. Je ne critique pas mon éducation. On m’a transmis ce que l’on jugeait important et je suis reconnaissante pour ça. Malheureusement le consentement ne faisait pas partie de cet héritage. A l’époque j’en ai voulu à ce jeune et je l’ai calomnié. Pourtant il avait l’attitude la plus responsable qu’une personne de son âge pouvait avoir, demander à une femme s’il a le droit de faire quoi que ce soit sur son corps. Ça peut paraître dérisoire, mais ce soir-là il m’avait montré que ce n’était pas que de son envie dont il était question mais mes besoins étaient tout aussi importants. Avec le recul, je pense que l’on m’avait dit ou montré que c’était bien plus sexy de demander que d’attirer quelqu’un de force vers soi pour l’embrasser quelque soit le canal, j’aurais sûrement vu les choses différemment. Demander l’autorisation avant de toucher quelqu’un devrait être vendu comme ce qu’il y a de plus sexy au monde. Que ce soit dans les films, les discussions familiales ou amicales. Une narration différente aurait configuré mon mental différemment.

Aujourd’hui, à l’ère post #metoo, le consentement occupe une place importante dans les discussions mondiales. On parle beaucoup de s’assurer que notre partenaire est d’accord pendant toute les phases de la relation sexuelle. Mais questionnons nous assez les autres aspects de la vie sentimentale ? Avant d’en arriver au sexe, il y a plusieurs phases qui impliquent la participation des deux protagonistes. Est ce que nous demandons à notre partenaire si l’on a le droit de faire x ou y chose sur son corps ? Que ce soit une caresse, se prendre la main et toutes ces choses qu’on juge normales. Certains diront que la communication non verbale existe et elle compte tout autant dans les relations de couple. Et je vous le concède ! mais ne faut-il pas verbaliser nos actions, nos choix, nos envies pour être sûr que nous sommes bien sur la même longueur d’ondes avec notre partenaire ? N’est il pas mieux de s’assurer que certaines mimiques sont en accord avec la signification que nous leur prêtons ? 

Je conclurais en vous posant la question qui me taraude l’esprit depuis mon réveil. Avez-vous déjà demandé la permission à votre partenaire si vous pouviez l’embrasser ?

 

Exaucée

GUIDE DE SURVIE D’UNE IMMIGREE : PART 1 (choix d’une école)

Il y a deux ans j’avais entamé un changement de vie. J’étais arrivée à un point où j’avais besoin d’une réelle évolution sur tous les plans de ma vie. Que ce soit sur le plan personnel ou professionnel. Je voulais de nouveaux challenges dans mon travail parce que le sentiment de lassitude s’était installé. Il me fallait gagner plus d’argent (je n’avais pas bien évalué ce point) et plus important encore je n’en pouvais plus de vivre au Congo. Ce pays que j’aimais tant n’avait plus grand chose à m’offrir pour les prochaines années (c’est un avis PERSONNEL). Alors j’ai décidé de partir loin de ma terre natale. J’ai économisé durant des mois, et avec l’aide de ma famille j’ai pu réunir les fonds nécessaires pour mettre les voiles.

Aujourd’hui j’aimerais revenir sur certains points que j’aurais aimé savoir avant de m’engager sur cette voie.

Ce premier article d’une longue série j’espère aborderont les difficultés de l’immigration selon ma vision des choses.

Disclaimer : J’ai immigré en France alors je ne parlerai que de ce qui concerne ce pays. Aussi tout ce qui sera dit par la suite est inspiré de mon expérience personnel.

Rentrons dans le vif du sujet !

Le choix du cœur n’est toujours pas la bonne.

Suivant les pays, certains métiers sont plus plébiscités que d’autres. Au Congo par exemple, les métiers administratifs ont encore le vent en poupe, ce qui ne sera pas forcément le cas en Chine, en Uruguay et bien sûr en France. Ne pas avoir fait la totalité de ses études universitaires en France peut représenter un handicap. Notre parcours sera moins valorisé que celui d’une personne qui a fait tout son cursus scolaire en hexagone. Aussi on sera en compétition directe avec les natifs. Alors il en va de notre survie de choisir des métiers cibles qui sont recherchées. Si vous aviez une passion qui ne suit pas les codes du marché de l’emploi, il faudrait peut-être réévaluer votre choix. Tu Oui la passion est importante, mais c’est l’argent qui remplit le frigo et paye le loyer 😊.

Le nom de ton école compte !

Comme dit précédemment, tout ce que je voulais c’était de travailler ailleurs et expérimenter une nouvelle vie. Je recherchais une école qui m’accepterait assez facilement et qui me permettrait d’accéder au monde de l’emploi sans faire de longues années d’études ou recommencer à zéro. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai choisi une spécialisation qui durait un an et qui n’invaliderait pas mon diplôme d’ingénieur obtenu précédemment. Grâce à mes amis je savais exactement où postuler pour y arriver. J’aurais pu avoir une université avec une meilleure renommée, du moins j’aurais dû tenter. Mais je me suis contentée de la solution de facilité. Malheureusement le nom sur ton diplôme déterminera ton salaire 🥲. Une personne qui a par exemple fait diplôme d’ingénieur est mieux payer que celui qui sort d’une fac. Bien sûr que c’est important de faire des choix dont l’issue nous sera favorable mais il est tout aussi important d’oser.

La vie c’est les gigas !

Un peu d’humour… nous sommes dans un monde capitaliste et tout tourne autour de l’argent. Si vous n’avez pas d’appuis financiers solides ou des personnes qui vous aideront en cas de pépin, préparez vous correctement. Aller ailleurs en essayant de vivre décemment coûte beaucoup d’argent. Et sur cette voie il y aura beaucoup d’imprévus. Sachez également que le dicton « quand il y a pour un, il y a pour plusieurs » s’arrête dans les frontières africaines. Généralement c’est le chacun pour soi qui s’applique ici en Europe. Au risque d’avoir une violente désillusion et flirter avec la précarité, préparez le djaï -argent en nouchi-

S’entourer et communiquer 

Les procédures administratives sont un enfer en France. De mon côté je n’ai pas connu trop de difficultés parce que je m’y étais prise tôt pour plusieurs choses. Par exemple, ma sœur m’avait dressée un guide expliquant point par point ce que je devais faire (merci la go tu as sauvé la vie de quelqu’un). Mes amis sont passés par mon école et ont vécu dans ma ville. Ils m’ont listé les bons plans en matière de logement et de nourriture. J’avais aussi tout un dossier sur le drive contenant des cours, les anciens examens, les fiches de lectures, et des astuces. J’avais également un dossier drive contenant les noms des entreprises de mon domaine où postuler très tôt pour avoir accès aux stage.

Malgré tout ce n’était pas suffisant, se lier d’amitié avec des personnes venant d’horizons différents m’a offert d’autres facilités. 🙂.

En outre, avoir un support système efficace te permettra d’avancer durant les coups durs.

L’école est dure et ce pays est le caillou !

Je me lâche sur tous types d’expressions no sens je sais. Pour ceux qui comme moi veulent reprendre des études, soyez indulgent avec vous même. Les débuts seront difficiles, très difficiles. Plusieurs fois, je me suis vraiment demandée ce que je foutais ici. J’étais bien financièrement, j’avais ma petite vie et l’univers commençait à être clément avec moi après des années de galère. Pourquoi se torturer à repartir de 0?? Pour la première fois de ma vie j’ai vraiment dû travailler, beaucoup travailler pour avoir de bonnes notes. Ce que j’ai retenu de ces moments c’est que nos capacités ne se mesurent pas aux notes que l’on aura car nous avons déjà fait nos preuves dans la vie. La reprise vous donnera quelques violents coups à encaisser et la France aussi. Le mode de fonctionnement est différent donc il vous faut un temps d’adaptation. Si vous êtes une grande pleureuse comme moi, préparez déjà vos larmes. Mais ne baissez jamais les bras! Comme on dit « cabri mort est ce qu’il peut mourir encore ? »

Je terminerai par ce conseil de ma sœur « tu changes de vie soit clémente avec toi même ».

J’espère que tout ceci vous aidera et que vous ferez mieux que moi 😊. Bonne chance et surtout n’oubliez pas de vivre librement.