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Bonne journée de paix

Pour beaucoup, le nouvel an est une période de remise en question importante. C’est un marqueur temporel qui permet de faire une pause et de réfléchir à l’année écoulée. Certaines personnes remettent en question les choix qu’elles ont faits, ce qu’elles auraient pu mieux faire et font des promesses se font des promesses et au monde pour l’année à venir. C’est également le moment où les résolutions du nouvel an fleurissent partout sur internet.

Pour ma part, j’effectue cet exercice à chaque anniversaire. Après tout, j’aurai vu la planète faire un tour complet autour du soleil tous les 15 mars. Alors quoi de mieux que d’y questionner ma vie et d’y faire des remises en question profondes ? Mais voilà, depuis mes 18 ans, j’ai l’impression de ne rien faire de ma vie. Cette sensation horrible de stagner et de recommencer sans cesse. Ces sentiments s’intensifient en cette période de l’année. Au fil du temps, les fêtes d’anniversaire sont devenues des moments d’angoisse très difficiles à vivre. Elles me rappellent à quel point je suis loin de mon idéal.

18 ans, cher âge adulte

Comme je le mentionne dans cet épisode de podcast , le premier anniversaire où j’ai stressé pendant des jours entiers était mes 18 ans. Avoir 18 ans signifiait que j’étais désormais adulte et responsable de mes actes devant la loi, Dieu et les hommes. J’encourais désormais de lourdes peines de prison an cas de faute et il n’y avait aucune circonstance atténuante pour m’en sortir. Passer de l’enfance à l’âge adulte en une journée était quelque chose de terrifiant. J’ai beaucoup pleuré en cachette (oui, je vous ai déjà dit que j’étais une grande pleureuse). Cette année-là, mes proches m’avaient organisé une fête d’anniversaire et je me demande aujourd’hui s’ils avaient remarqué mon désarroi parce qu’il était immense.

Moi 23 ans

Avoir 23 ans a sûrement été la période la plus difficile de ma vie. Avec le recul, je me rends compte que cette étape a été si mal vécue parce que j’essayais inconsciemment de suivre le même parcours que ma mère. À 23 ans, ma mère était étudiante, avait un commerce, était mariée et venait juste de me mettre au monde. Je ne connais pas les détails de sa vie à cette époque ni si elle était vraiment heureuse, mais pour moi, réussir signifiait faire mieux qu’elle. Cela impliquait d’avoir une relation, d’avoir un enfant, d’être ingénieure pour être financièrement indépendante et, accessoirement, d’avoir une belle voiture. J’avais investi beaucoup d’énergie et de détermination pour atteindre cet idéal, mais le destin en a décidé autrement. Mais voilà, 23 ans frappait à ma porte et je venais de rompre avec celui que je pensais être l’homme de ma vie. J’étais au chômage depuis plusieurs mois et je n’avais pas un sou en poche. J’errais dans les rues de Pointe Noire sans pouvoir imaginer un avenir quelconque. J’étais constamment en proie à un sentiment de culpabilité d’avoir été le plus mauvais investissement de mes parents. Je devais assurer la relève, prendre soin d’eux et leur rendre ce qu’ils avaient fait pour moi. Au lieu de cela, ils devaient continuer à me nourrir, sinon j’allais mourir de faim.

Je me souviens encore de cette conversation avec mon père où je le suppliais de me pardonner (vous pouvez la retrouver dans cet épisode où je raconte mon expérience du chômage ici ). Nous parlions du fait qu’un homme m’avait proposé un stage en échange de relations sexuelles. Durant cette conversation douloureuse, je le suppliais de me pardonner d’être le plus gros échec de sa vie. Il m’a regardé pendant un long moment, ému, dans le silence de notre salon. Il m’a dit l’une des plus belles choses que j’ai entendues de sa part. En résumé, il m’a avoué qu’il avait commis énormément d’erreurs dans sa vie, mais la plus grande de ses réussites était ses filles. Il ne voulait plus entendre de telles horreurs de ma part. Dans la vie, certaines choses relèvent de notre responsabilité, et d’autres ne dépendent pas de nous. J’avais fait ma part en obtenant mon diplôme, et je n’étais en aucun cas responsable si notre pays était à la dérive.

Mon cœur s’est brisé lorsque ma sœur a pris ses économies d’étudiante et m’a envoyé 100 000 FCFA pour que je puisse m’amuser. Elle avait surement perçu ma détresse et voulait m’aider, mais je l’ai vécu comme la preuve ultime de mon incompétence. Dans mon idéal, à cet âge, je l’aurais emmenée faire la fête dans un autre pays, mais on ne peut pas toujours obtenir ce que l’on veut dans la vie. Bref, cette période difficile a duré plusieurs mois.

COVID 26

Je ne sais plus à quel confinement nous étions mais il y avait une interdiction de sortir quand j’ai eu 26 ans. Je tournais en rond dans mon appartement marseillais et j’étais malade de cette situation. Au confinement s’ajoutais une montagne de problème. Je savais que mes proches avaient organisé une fête d’anniversaire surprise en ligne mais je faisais semblant de ne pas être au courant. (Ps : ne jamais faire d’anniversaire surprise en collaboration avec ma sœur mdr) Je voulais juste être seule dans le noir pour déprimer en paix. Ce que j’appréhendais par-dessus tout, c’était qu’ils puissent percevoir mon mal-être pendant cet appel vidéo.

Je ne sais pas si c’est une qualité ou un défaut (le peuple a dit que c’était un défaut), mais j’ai besoin de vivre mes douleurs et mes malheurs seule. J’aime trop mes proches pour leur infliger de me porter à bout de bras alors que la vie est déjà assez difficile. Aimer quelqu’un, c’est prendre en compte son bonheur dans nos choix. Donc vivre seule mes souffrances, c’est ma preuve d’amour car je les préserve. Néné m’a dit que c’était de l’égoïsme, mais c’est un débat pour un autre jour. Je m’applique pour ne partager que le meilleur de moi jusqu’à récemment. Mes proches sont des belles âmes qui méritent que je leur offre ce qu’il y a de mieux.

Pour en revenir à ce 15 là, durant cet appel, j’ai dû déployer des efforts surhumains pour faire bonne figure, mais j’ai craqué vers la fin. Après cet appel la chambre s’est transformé en veillée mortuaire L’école était très difficile et le confinement me bouffait littéralement. J’étais au bord du gouffre. Leur appel m’a rappelé Cette journée m’a rappelé violemment ma situation. Les jours suivants ont été terribles mentalement

Nowadayzzz

–       Juillet 2022

Juillet 2022, il s’est passé un événement qui m’a chamboulé. J’étais fatiguée émotionnellement, physiquement et tout ce qui se termine par « ment ».

L’oasis que j’avais découvert depuis quelques mois s’est asséchée brutalement en une semaine. Je n’étais clairement pas équipée pour une nouvelle traversée du désert, mais la vie ne m’en laissait pas le choix. (Je ne parle pas de garçon on se connait). Je me rappelle avoir vu sur les statuts WhatsApp d’une personne une chanson de Maverick partagée. Je suis allée écouter cette chanson sur YouTube et j’ai ressenti une grande forme d’apaisement. En l’espace de dix minutes, mes craintes avaient disparu. Dans la section des commentaires, il y avait une multitude de personnes qui racontaient ce par quoi elles passaient. D’autres exprimaient leurs souhaits et juraient de revenir dans cette même section de commentaires quand leurs prières seraient exaucées. Je me suis prêtée à l’exercice et j’y ai laissé une prière. d’ailleurs je dois aller faire mon update. J’ai écouté cette chanson toute la nuit et vers 2 heures du matin, j’ai prié. Tous ceux qui me connaissent vous diront sûrement que je suis une personne peu croyante. Je suis très critique sur plusieurs aspects de la religion.

En gros, ma prière a été la suivante :

« Cher Dieu

Je sais que je suis parmi tes enfants les moins adorables

ET vraiment si tu ne veux pas m’écouter tu as totalement raison. Je ne demande ni santé ni argent ou quoi que ce soit d’autre. Je veux juste la paix.

  • 27 Decembre 2022

J’étais au bord de l’épuisement professionnel. J’avais atteint le niveau de fatigue où, en rentrant chez moi, je ne pouvais rien faire. Il y a eu des soirs où j’étais tellement fatiguée que je ne pouvais même pas me lever. Le premier gros coup de fatigue qui m’a alertée sur mon état de santé était en début décembre. J’étais dans mon lit et j’ai essayé de toutes mes forces de me lever pour prendre un verre d’eau, mais je n’ai pas pu. Je n’avais tout simplement pas la force. Je me suis demandé pourquoi je m’infligeais tout cela. Quel était le sens de la vie, Quelle était la vraie valeur de tout ceci…

La fête de Noël, je l’ai passée sur le canapé de ma sœur. Nous avons discuté de mon état et j’ai réalisé pour la première fois combien tout le monde s’inquiétait de ma santé. Au-delà de l’excès de travail et d’autres bobos plus ou moins grave, je faisais de l’anémie. Il y avait eu des réunions d’urgence mon insu dont j’étais le sujet central. Deux jours après, je m’écroulais dans la salle de bain. Pendant près de deux heures, je n’arrivais pas à bouger. Je me suis demandé si l’heure de ma mort était arrivée (oui, je suis une drama queen). Si je mourais, après combien de temps l’on découvrirait mon corps ? Comment ma mère vivrait son deuil ? Est-ce que ma sœur ressentirait de la culpabilité que je sois morte deux jours après notre discussion ? Qu’est-ce que l’on devient après le passage de l’autre côté ? Avais-je bien fait comprendre à mes proches que je les aimais ? Est-ce que B le savait ? Dans ce silence d’hiver, je me suis dite que si ma vie devait être prolongée, je ferai mieux les chose. Je tacherai de vivre pleinement chaque étape et me recentrer sur ceux qui comptent vraiment. En retour je demande à l’univers ou peu importe quelle force ce sera de me donner la paix.

  • 13 Mars

Nous sommes à deux jours de mon anniversaire, et je suis la plus heureuse des femmes. Généralement, ma phase de déprime profonde commence un mois avant mon anniversaire, mais depuis février, je ressens une paix profonde dont je n’arrive pas à m’expliquer. Il y a deux semaines, les vieux démons ont refait leur apparition, et j’ai raconté à ma sœur ce sentiment de faire du surplace qui veut déjà obscurcir ma lumière. Elle m’a grondée et énuméré tout ce que j’avais fait en une année. Ce qui a été saisissant, c’est que je ne prends en compte que les accomplissements matériels. Par exemple, je comptabiliserais avoir un travail mieux rémunéré dans ma liste de réussite. Par contre, le fait que j’arrive maintenant à dire non aux gens et de les envoyer bouler n’aura aucune importance à mes yeux. Pourtant, cette année, ça a été sûrement l’une de mes plus belles victoires. C’est agréable d’avoir une humaine à côté pour me rappeler ce que je ne vois pas.

Hier encore, j’ai pleuré pendant une heure parce que j’avais enfin eu ce que j’espérais depuis 6 mois, mais je n’étais pas complètement satisfaite. J’esseyais de retenir mes larmes devant ma M mais elle m’a demandé d’aller au bout de mes émotions, et qu’est-ce que ça m’a fait un bien fou. 3 heures plus tard j’étais au restaurant avec Landry, nous avions regardé en arrière et nous avions perçu combien nous avions avancer. Il est devenu un homme avec beaucoup de poigne et moi j’ai les zié clair. Nous avions regarder vers l’avenir et il y avait une fenêtre de possibilité incommensurable. Il m’a parlé du tapis rouge de choix intéressants que je n’avais même pas envisagé. La nuit, je dansais dans une cuisine avec 3 personnes que je n’avais jamais vues, et nous mangions du thieb.

Et si c’était ça la paix ? Vivre pleinement des émotions humaines que l’on repoussent souvent comme la tristesse et la déception. Avoir des conversations profondes avec des inconnus comme si l’on se connaissait depuis toujours. Danser sur du dj Arafat et déranger tous les voisins… Mon bonheur et ma paix ne sont-ils pas là ?

Ce soir, j’écris tout ceci avec un sourire aux lèvres et plein d’émotion. Il m’a fallu près de 10 ans pour avoir une véritable envie de sortir danser et me célébrer. Il m’a fallu près de 3 650 jours pour apprécier mon parcours de vie, malgré ses imperfections, et mes constantes remises en question. Vieillir est une bénédiction et je suis heureuse de l’avoir reçue.

Je suis toujours en proie à des doutes, mais la vie est un acte de foi. Les choses se passeront surement de travers mais vivre c’est accepté toutes ces phases et avoir foi que quelque part sur le chemin qui est notre belle surprise nous attend. J’ai promis à Nini que je sortirais et mettrais ma robe avec un maxi décolleté dans les bars de paris en plein hiver. Je prendrais des photos pour chérir cet instant et je compte bien réalisé cette promesse. Parce que oui je suis une badass qui doit se célébrer avec un cœur plein d’amour et de paix.

Je ne sais pas si ce billet sera publié ou s’il rejoindra ma longue pile de textes personnels non publiés, mais si vous avez la chance de le lire, ne me souhaitez pas un joyeux anniversaire. Souhaitez-moi la paix. Je l’ai trouvée et je veux qu’elle reste à mes côtés ou qu’elle revienne plus souvent si elle venait à partir.

Happy peace day Exaucée

OUI JE LE VEUX

Je suis une jeune femme congolaise qui a vécu dans une société où les parents ne nous parlaient pas des rapports hommes- femmes. Étant l’aînée je n’avais pas non plus de grande sœur pour m’aiguiller sur ces thématiques. Quand j’avais des interrogations je devais les enfuir au fond de moi ou aller en parler à mes copines plus expérimentées. Poser la question dans la sphère familiale c’était recevoir des blâmes dans le meilleur des cas, si non une terrible punition bien piquante. Alors l’instruction sentimentale a été construite au travers des films et des conversations entre amis. Je rêvais d’histoires de cœur à la Disney princesse ou calquer sur les scénarios des films romantiques que je consommais.

Les romances obéissent généralement au même schéma. Deux protagonistes se rencontrent, c’est l’amour au premier regard. Ils vivent quelques turbulences qui les éloignent l’un de l’autre puis finissent par se retrouver et échanger un très beau baiser. Les scènes qui m’intéressent aujourd’hui dans le cinéma, ce sont les scènes du baiser. Dans la majorité des scénarios, ça se passe de façon instinctive. L’acteur principal se rapproche de sa partenaire, la serre très fort et puis les deux se lancent dans l’acte. C’est donc ça qui a représenté la normalité à mes yeux durant de nombreuses années. Mon âme d’enfant voulait absolument la même chose. 

Des années plus tard, la vie m’a confronté à un autre schéma que je n’avais jamais connu auparavant. Il y avait ce jeune homme qui me faisait ressentir des papillons dans le ventre depuis un moment. Je pensais littéralement à lui plus souvent que de manger. Il était mon rêve éveillé et la lumière qui illuminait mes journées. Un soir, il m’avait invité chez des amis pour une fête d’anniversaire. Pendant que la soirée battait son plein, à un moment donné nous nous sommes éclipsés. Nous étions assis devant le portail de son ami l’un à côté de l’autre admirant des passants quand il m’a posé la fatidique question. Est ce qu’il pouvait m’embrasser ? Mon cerveau a eu un bug durant quelques secondes avant que je ne réponde un « NON » sec. L’atmosphère est devenue froide tout d’un coup et j’ai fini par lui demander de me raccompagner chez moi. J’étais en colère qu’il ait osé poser la question. Il devait simplement le faire. Bien que j’attendais ce petit bisou depuis des mois j’avais dit non parce qu’à mes yeux ce n’était pas normal de demander. C’est quelque chose qu’on devait simplement faire c’est tout. Par sa demande il avait gâché ce moment que je voulais romantique. Me poser la question c’était briser tout ce qu’il y avait de beau dans l’acte. Je rêvais qu’on m’attrape par la taille avec fougue comme je l’ai toujours vu dans les films, pas une demande aussi insipide et ringarde.

Comme tout ado qui se respecte, j’en ai parlé le jour suivant à l’une de mes meilleures amies de l’époque. Elle m’a dit que ce mec était bizarre et c’était un Pecks – dans le jargon congolais ça signifie un homme mou ou pas courageux -. Je ne voulais pas être la jeune fille qui fréquentait un mouilleur. Je voulais un vrai gars, pas un qui ne pouvait même pas me faire un bisou sans me demander. Quel affront de demander ce genre de chose à une femme ? Ne voyait-il pas les films ? Ne discutait-il pas avec ses amis ? Pourquoi avait-il ressenti le besoin de faire ça ? 

Je raconte cette histoire aujourd’hui parce que je réalise que pendant une bonne partie de ma vie on ne m’avait pas enseigné le consentement dans une relation de couple. Que ce soit dans les films, par mes amies ou encore dans le cercle familial. Je ne critique pas mon éducation. On m’a transmis ce que l’on jugeait important et je suis reconnaissante pour ça. Malheureusement le consentement ne faisait pas partie de cet héritage. A l’époque j’en ai voulu à ce jeune et je l’ai calomnié. Pourtant il avait l’attitude la plus responsable qu’une personne de son âge pouvait avoir, demander à une femme s’il a le droit de faire quoi que ce soit sur son corps. Ça peut paraître dérisoire, mais ce soir-là il m’avait montré que ce n’était pas que de son envie dont il était question mais mes besoins étaient tout aussi importants. Avec le recul, je pense que l’on m’avait dit ou montré que c’était bien plus sexy de demander que d’attirer quelqu’un de force vers soi pour l’embrasser quelque soit le canal, j’aurais sûrement vu les choses différemment. Demander l’autorisation avant de toucher quelqu’un devrait être vendu comme ce qu’il y a de plus sexy au monde. Que ce soit dans les films, les discussions familiales ou amicales. Une narration différente aurait configuré mon mental différemment.

Aujourd’hui, à l’ère post #metoo, le consentement occupe une place importante dans les discussions mondiales. On parle beaucoup de s’assurer que notre partenaire est d’accord pendant toute les phases de la relation sexuelle. Mais questionnons nous assez les autres aspects de la vie sentimentale ? Avant d’en arriver au sexe, il y a plusieurs phases qui impliquent la participation des deux protagonistes. Est ce que nous demandons à notre partenaire si l’on a le droit de faire x ou y chose sur son corps ? Que ce soit une caresse, se prendre la main et toutes ces choses qu’on juge normales. Certains diront que la communication non verbale existe et elle compte tout autant dans les relations de couple. Et je vous le concède ! mais ne faut-il pas verbaliser nos actions, nos choix, nos envies pour être sûr que nous sommes bien sur la même longueur d’ondes avec notre partenaire ? N’est il pas mieux de s’assurer que certaines mimiques sont en accord avec la signification que nous leur prêtons ? 

Je conclurais en vous posant la question qui me taraude l’esprit depuis mon réveil. Avez-vous déjà demandé la permission à votre partenaire si vous pouviez l’embrasser ?

 

Exaucée